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CS-Q, 18 *Sx£ï
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Ce que fut l'union de deux êtres aussi dissemblables, Mmo d'Epinay elle-même s'est chargée de nous l'apprendre dans ses Mémoires où elle n'a dissimulé ni les dérèglements de son mari, ni ses liaisons à elle'avec M. Dupin de Francueil, puis avec Grimm, Allemand venu à Paris pour y gagner sa vie et qui y trouva la renommée littéraire, la fortune et l'amour d'une femme distinguée.
Les écarts de Mme d'Epinay, quoique assurément très blâmables, n'étaient cependant pas sans excuse. Négligée d'abord,, puis délaissée absolument par son mari, elle reçut enfin de lui la plus mortelle des injures, une de celles qu'une femme ne doit ni ne peut pardonner (1).
les bras croisés mollement l'un sur l'autre, la tête un peu tournée comme si elle regardait de côté; ses longs cheveux noirs relevés d'un ruban qui lui ceint le front; quelques, boucles se sont échappées de dessous ce ruban : les unes tombent sur sa gorge, les autres se répandent sur ses épaules et en relèvent la blancheur. Son vêtement est simple et négligé... Elle respire et ses yeux sont chargés de langueur; c'est l'image de la tendresse et de la volupté. » Ce tableau était destiné à Grimm. Enfin Jean-Jacques Rousseau, dans les Confessions (liv. IX), mentionne que Mm- d'Epinay lui fif présent d'un de ses portraits.
(1) Voyez Mémoires de- Madame-d'Epinay, chap, u, m et iv.-
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